
LEYLAND MINI MOKE CALIFORNIAN [Vendu]
Vends sublime Leyland Mini Moke de 1981.
Carrosserie et peinture d’origine, 4 places, rare et d’origine en 1275 cc.
47.722 km d’origine, entièrement révisée, contrôle technique vierge, papiers Italien.

British Leyland, de son nom complet British Leyland Motor Corporation Ltd (BLMC), est un ancien conglomérat automobile britannique formé à Londres en 1968 de la fusion de Leyland Motor Corp Ltd et de British Motor Holdings Ltd. Partiellement nationalisé en 1975, le groupe fut rebaptisé à cette occasion British Leyland Limited.
Malgré la présence en son sein de marques rentables et renommées, comme Rover et Land Rover, ainsi que de la célébrissime Mini, l’histoire de British Leyland est particulièrement tourmentée, marquée par des grèves, de graves problèmes de qualité et de fiabilité et une perte continuelle de parts de marché.
En 1982, British Leyland est rebaptisé Austin Rover Group, puis Rover Group en 1986. En 1988, le gouvernement britannique, son propriétaire depuis treize ans, revend l’entité à British Aerospace (BAe). Le groupe change à nouveau de mains en 1994, racheté par BMW, qui le cède à son tour six ans plus tard après l’avoir expurgé de plusieurs de ses marques.
Il prendra le nom de MG Rover, il est alors le dernier constructeur automobile généraliste britannique ; il fait faillite en 2005.
De nos jours, les marques Mini, Jaguar Land Rover et Leyland Trucks (actuellement détenues respectivement par BMW, Tata et Paccar) sont les trois principales parts de l’ex-British Leyland encore en activité. Une petite présence subsiste sur le site de Longbridge. Certaines activités, comme Unipart (en), continuent également de fonctionner indépendamment.
La société, dont le siège était à Londres, avait des intérêts dans environ 95% de l’industrie automobile britannique et produisait des voitures, mais aussi des utilitaires, des camions et des autobus, des engins de chantier et des moteurs.
BLMC est né en 1968 de la fusion de British Motor Holdings (en) (BMH) et Leyland Motor Corporation (LMC), encouragé par Tony Benn, président de la Industrial Reorganisation Committee créée sous le Gouvernement Wilson (1964-1970).
À cette époque, LMC était un constructeur à succès tandis que BMH (produit de la fusion entre British Motor Corporation et Jaguar) était proche de la faillite. Le gouvernement espérait que l’expertise de LMC puisse remettre à flot BMC et créer un « British General Motors ». Cette fusion rapprocha une centaine d’entreprises : des constructeurs indépendants britanniques (voitures, bus et camions) ainsi que des entreprises de secteurs divers (construction, réfrigirateurs, constructions de routes). La nouvelle entité crée fut organisée en sept départements sous la supervision de son président Sir Donald Strokes (ancien président de la LMC).
Après la fusion, Lord Stokes fut horrifié lorsqu’il apprit que BMH n’avait pas prévu de plan pour remplacer tous ces modèles
Immédiatement, Lord Stokes mit au point une stratégie pour créer rapidement de nouveaux modèles. Le premier résultat de ce programme-catastrophe fut la Morris Marina, sortie début 1971. Sous une carrosserie entièrement nouvelle, la voiture empruntait nombre de ses pièces à d’autres modèles British Leyland. Ce véhicule fut cependant l’un des plus vendus en Grande-Bretagne durant les années 1970, même si à la fin de sa production en 1980 il était vu comme un produit bien morne ayant endommagé la réputation de la firme. L’Austin Allegro (remplaçant la 1100/1300) , lancée en 1973, connut une réputation similaire durant ses 10 années de production.
Au même moment, une nuée de véhicules japonais, avec en tête Toyota et Nissan (Datsun) s’abattirent sur le marché, exploitant l’incapacité de BL à satisfaire les besoins des consommateurs et sa réputation de fabricant de voitures de mauvaise qualités, ce qui poussa le gouvernement britannique à prendre des mesures protectionnistes sous forme de quotas d’importation afin de protéger les constructeurs locaux malades (BL et Chrysler Europe) et de les aider à subsister.
Mais la combinaison de problèmes internes, qui ne furent jamais réellement résolus, combinés à de sérieux problèmes industriels, au choc pétrolier de 1973, à la Three Days Week, une loi interdisant aux entreprises d’utiliser de l’électricité plus de trois jours par semaine à la suite des grèves de mineurs de 1974, et à une direction erratique firent de British Leyland un monstre ingouvernable et financièrement boiteux, aboutissant à une banqueroute retentissante en 1975.
