
FERRARI 250 GTE
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La Ferrari 250 GTE est l’une des rares Ferrari en “GT 2+2”.
En dépit d’une certaine condescendance des « puristes », les GT 2+2 ou coupés 4 places connaissent un grand succès et deviennent, durant de nombreuses années, la spécialité du constructeur. D’ailleurs, la 250 GTE et sa descendante, la 330 GT, représentent à l’époque plus de 50 % de la production de la firme. Décrite comme « une voiture de tourisme non seulement grande, mais aussi performante », la 250 GTE sera la Ferrari la plus vendue de son temps. Dans le but d’augmenter ses ventes de véhicules de tourisme et ainsi financer ses courses automobiles très onéreuses, Ferrari décide de développer une automobile capable d’attirer une nouvelle clientèle, désireuse d’allier la fonctionnalité d’une « familiale » à la sportivité d’une GT. Tout comme Maserati et la 3500 GT, Ferrari réalise l’importance des automobiles à grand volume pour la survie de la marque.
D’ailleurs, Piero Ferrari, le fils d’Enzo Ferrari, expliquait que les modèles deux places « n’étaient pas celles que son père préférait conduire. Il adorait les 2+2 comme voiture personnelle. Généralement, il conduisait lui-même sa voiture mais il était toujours accompagné d’un chauffeur et de son chien, si bien qu’une 2 places ne suffisait pas ».
Un important travail est alors effectué pour adapter la Ferrari 250 à sa nouvelle vocation. Ferrari développera quatre prototypes, un nombre exceptionnellement élevé, qui parcourront une distance jamais atteinte auparavant par la firme. L’édition 1960 des 24 Heures du Mans est l’occasion de présenter la nouvelle Ferrari 250 GTE, ou plutôt l’un de ses prototypes. Naturellement, ce n’est pas en tant que participante mais en tant que voiture de direction de course, conduite par le directeur des 24 Heures, qu’elle apparaît.
Elle est officiellement présentée lors du Salon de l’automobile de Paris en octobre de la même année. 950 exemplaires sont construits de 1960 à 1963, dernière année de production, faisant alors de la 250 GTE la Ferrari la plus commercialisée. Pour comparaison, en 1958, Ferrari avait construit près de 685 voitures de route depuis sa création, en 1947.
Trois séries de 250 GTE, distinctes les unes des autres par quelques modifications esthétiques, sont en réalité produites.
Un épisode méconnu de la carrière de la Ferrari 250 GTE est son passage aux mains de la police Romaine. En 1962, après plusieurs grands succès contre la pègre de la ville, le président de la République Italienne de l’époque, Giovanni Gronchi, organisa une cérémonie en l’honneur des forces de l’ordre afin de leur rendre hommage. Durant la cérémonie, il demanda alors aux officiers présents quelle récompense ceux-ci voulaient, ce à quoi l’un répondu, en rigolant : « une Ferrari ». Gronchi prit la demande très au sérieux, et Enzo Ferrari, en businessman avisé, accepta de donner deux Ferrari 250 GTE à la police Romaine (il espérait, au-delà des retombées en termes d’image, équiper d’autres forces de police du pays). Dès leur arrivée à Rome, une des deux voitures fut impliquée dans un accident mortel, et l’épave fut ramenée à Modène et détruite par un Enzo Ferrari toujours très superstitieux. L’autre modèle fut confié à un officier nommé Maresciallo Armando Spatafora. Ce dernier avait impressionné tout le monde lors des essais qui s’étaient tenus à Modène quelques jours plus tôt, en étant extrêmement rapide, au point qu’Il Commendatore lui-même lui proposa un baquet, ce qu’il refusa, stipulant “Je suis policier, je ne conduis que des voitures de police”.
La voiture fut partie intégrante de la squadra mobile romaine jusqu’en 1968, avant d’être vendue aux enchères en 1972 à un particulier. Lors de ses 6 ans de carrière, elle fut réellement la star de Rome. La légende veut que des délinquants payaient de temps en temps Spatafora afin de faire des courses poursuites avec la Ferrari. Si ceci n’a jamais été vérifié, ce qui est en revanche certain, c’est qu’un nombre important de malfrats a été mis sous les verrous grâce à son pilote, au point de donner lieu à un dicton dans les années 60 à Rome : “Conseil des brigands à leurs disciples : si vous êtes dehors la nuit, faites attention aux panthères (nom des voitures d’intervention rapide de la police romaine), mais si vous êtes dehors jusqu’à l’aube, alors faites attention à Spatafora derrière le volant”. Une rencontre avec un bandit français surnommé ” Le Marseillais ” a notamment conduit à une des courses poursuites les plus épiques de la capitale italienne, puisque ce dernier, escomptant tirer avantage de la suspension pneumatique de sa Citroën DS descendit les escaliers de la Piazza di Spagna en voiture, ce qui n’effraya pas Spatafora qui le suivit et finit par l’appréhender. Les marques des marches sur le châssis de la Ferrari sont toujours visibles à ce jour. Cet épisode remarquable a donné lieu au film Poliziotto Sprint.
Pendant très longtemps, l’automobile s’est vendue sans carrosserie et il convenait par la suite à l’acheteur de se rendre chez un carrossier pour « vêtir » son automobile. En raison de son importante industrialisation pour l’époque, la 250 GTE tourne définitivement une page de l’histoire de Ferrari ; Ferrari ne vend plus seulement un châssis, laissant le choix du carrossier à l’acquéreur, mais commercialise des modèles systématiquement dessinés par Pininfarina et carrossés par ce dernier ou par Scaglietti.
Les GT « 2+2 » vont par ailleurs durablement s’inscrire dans la gamme Ferrari puisque 60 ans après la fin de la production de la 250 GTE, des modèles 2+2 (sont encore disponibles dans la gamme Ferrari. Outre le succès commercial que suscite ce genre de modèle, les 2+2 marquent une certaine prise d’âge de Ferrari, de son fondateur et de ses clients.
Notre voiture est une Ferrari 250 GT 2+2 sortie de l’usine de Maranello en juillet 1963. Livrée au garage Vari Gioacchino à Rome, elle arbore à cette époque une carrosserie de couleur rouge alliée à un intérieur en cuir beige.
La voiture gardera cette robe rouge jusqu’à ce qu’une restauration complète soit entreprise (dossier photo disponible). A cette époque le choix se porte sur une teinte noire et un intérieur cartier dont l’élégance ne peut être discutée. Notre dossier nous apprends que la voiture est la propriété de M.ROUER dans le milieu des années 80.
Elle est acquise en 2009 par Jean Pierre Van Den Doorn, collectionneur et marchand parisien, qui la revendra en 2010 à son propriétaire.
Depuis cette date la voiture participe à de nombreux rallyes et voyages entre les mains de son propriétaire. Régulièrement entretenue dans des ateliers parisiens dont le garage Pozzi, on note la réfection intégrale du moteur en 2013 par l’Atelier des sportives.
Les nombreuses factures disponibles dans le dossier, attestent d’une voiture régulièrement utilisée et maintenue dans un état de fonctionnement parfait.
Aujourd’hui cette Ferrari 250 GT 2+2 présente une belle patine acquise au gré des kilomètres sur les routes françaises. Sa conduite est très agréable et une vraie invitation au voyage.
1963 Ferrari 250 GTE offered for sale
Although a handful of Ferraris – mostly special orders – had previously been fitted with limited space behind their only two seats, the 250 GTE inaugurated a new range of bodywork for Ferrari, the “GT 2+2”.
Despite a certain amount of condescension from “purists”, the GT 2+2 or 4-seater coupés were a great success, and for many years became the automaker’s specialty. In fact, the 250 GTE and its descendant, the 330 GT, accounted for over 50% of the company’s output at the time. Described as “not only a great touring car, but also a prestigious one”, the 250 GTE was the best-selling Ferrari of its day.
In 1964, the 250 GTE was replaced by the Ferrari 330 America, 50 of which were produced, most of them exported across the Atlantic. Strictly speaking, it was the same model, but with displacement increased to 4 liters.
In order to increase sales of passenger cars and thus finance its very expensive racing activities, Ferrari decided to develop a car capable of attracting a new clientele, eager to combine the practicality of a “family car” with the sportiness of a GT. Like Maserati and the 3500 GT, Ferrari realized the importance of high-volume cars to the brand’s survival.
Indeed, Enzo Ferrari’s son Piero Ferrari explained that two-seaters “weren’t his father’s favorite cars to drive. He loved the 2+2 as a personal car. He usually drove the car himself, but he was always accompanied by a chauffeur and his dog, so a 2-seater just wasn’t enough”.
A great deal of work went into adapting the Ferrari 250 to its new vocation. Ferrari developed four prototypes, an exceptionally high number, which covered a distance never before achieved by the company. The 1960 edition of the 24 Hours of Le Mans was the occasion to present the new Ferrari 250 GTE, or rather one of its prototypes. Naturally, it appeared not as a participant, but as the race director’s car, driven by the 24 Hours director.
It was officially presented at the Paris Motor Show in October of the same year. 950 examples were built between 1960 and 1963, the last year of production, making the 250 GTE Ferrari’s best-selling model. By 1958, Ferrari had built almost 685 road cars since its creation in 1947.
Three series of 250 GTEs, distinguished from each other by a few aesthetic modifications, were actually produced.
A little-known episode in the career of the Ferrari 250 GTE is its time in the hands of the Roman police. In 1962, after several major successes against the city’s underworld, the then President of the Italian Republic, Giovanni Gronchi, organized a ceremony in honor of the forces of law and order. During the ceremony, he asked the officers present what reward they wanted, to which one jokingly replied: “a Ferrari”. Gronchi took the request very seriously, and Enzo Ferrari, being a shrewd businessman, agreed to donate two Ferrari 250 GTEs to the Roman police (he hoped, beyond the spin-offs in terms of image, to equip other police forces in the country). As soon as they arrived in Rome, one of the cars was involved in a fatal accident, and the wreckage was taken back to Modena and destroyed by the ever-superstitious Enzo Ferrari. The other model was entrusted to an officer named Maresciallo Armando Spatafora. The latter had impressed everyone at the tests held in Modena a few days earlier, being extremely fast, so much so that Il Commendatore himself offered him a bucket seat, which he refused, stipulating “I’m a policeman, I only drive police cars”.
The car was an integral part of the Roman squadra mobile until 1968, when it was sold at auction to a private individual in 1972. During its 6-year career, it was truly the star of Rome. Legend has it that delinquents occasionally paid Spatafora to chase the Ferrari. While this has never been verified, what is certain is that a significant number of crooks were put behind bars thanks to her driver, to the point of giving rise to a saying in Rome in the 60s: “Advice from the brigands to their followers: if you’re out at night, watch out for the panthers (the name of the Roman police’s rapid intervention cars), but if you’re out until dawn, then watch out for Spatafora behind the wheel”. In particular, an encounter with a French bandit nicknamed “Le Marseillais” led to one of the Italian capital’s most epic chases, as the latter, hoping to take advantage of his Citroën DS’s air suspension, drove down the stairs of the Piazza di Spagna, which didn’t scare Spatafora, who followed and eventually apprehended him. The marks of the steps on the Ferrari’s chassis are still visible today. This remarkable episode gave rise to the film Poliziotto Sprint.
For a very long time, cars were sold without bodywork, and it was then up to the buyer to go to a coachbuilder to “dress” his car. The 250 GTE’s high degree of industrialization for its time marks a definitive turning point in Ferrari’s history: Ferrari no longer sells just a chassis, leaving its customers with a car body.
Our car is a Ferrari 250 GT 2+2 that left the Maranello factory in July 1963. Delivered to the Vari Gioacchino garage in Rome, it featured red bodywork and beige leather interior. The car kept this red color when a complete restoration was undertaken (photo file available). At the time, the car was painted in black with a Cartier interior whose elegance cannot be disputed.
Our file shows that the car was owned by Mr Rouer in the mid-1980s. In 2009, it was acquired by Jean Pierre Van Den Doorn, a Parisian collector and dealer, who sold it back to its owner in 2010.
Since then, the car has taken part in numerous rallies and trips in the hands of its owner. Regularly maintained in Parisian workshops including Pozzi, the engine was completely rebuilt in 2013 by the Atelier des Sportives. The numerous invoices available in the file attest to a car regularly used and maintained in perfect working order.
Today, this Ferrari 250 GT 2+2 boasts a beautiful patina acquired over many kilometers on French roads. It’s a pleasure to drive, and a real invitation to travel.
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