
AC COBRA 289 FIA [Vendu]
Vends AC Cobra 289 FIA.
Si vous êtes à la recherche d’une des meilleures voitures pour participer à une série de courses historiques d’avant 1966, nous avons maintenant cette superbe AC Cobra 289 FIA disponible.
Un exemple bien construit et entièrement conçu pour la compétition historique selon l’appendice K de la FIA.
Cette Cobra est basée sur un châssis Kirkham avec une carrosserie en aluminium. Commandée par un homme qui possédait une véritable AC Cobra 289 de 1964 (qu’il jugeait trop belle et trop précieuse pour être convertie en voiture de course), cette voiture a été construite côte à côte avec la Cobra d’origine afin d’en respecter les moindres détails. Elle est construite en conformité avec le formulaire d’homologation 115 de la FIA et est prête pour les courses historiques. Le moteur est un 289 ci. V8 construit par Pettit Racing Engines de New Milford, CT, et produit environ 400 bhp sur le banc d’essai. La Cobra possède un certificat FIA HTP (Competition GT Car – Period F – 1962 to 1965) valable jusqu’au 31.12.2029.
La voiture est absolument magnifique en bleu Viking, et il s’agit vraiment d’une Cobra de compétition construite avec un grand souci d’authenticité. La voiture est prête à entrer dans n’importe quelle série de compétition historique et son prix de vente est très attractif. Une entrée parfaite dans l’une des meilleures classes de course historique, et une machine formidable pour profiter de n’importe quel circuit de course dans le monde.
Passeports techniques
Passeport | ASN | Numéro | Extrait |
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Passeport technique international (PTH) |

La société AC a été fondée en 1901 par les frères Weller à West Norwood, sous le le nom d’Auto Carriers Ltd. en 1911 puis d’AC Cars en 1922.
UN PEU D’HISTOIRE
La première première production d’AC, en 1904, fut un tricycle de livraison nommée Auto-Carrier. Équipé d’un moteur mono-cylindre de 648 cm3, il a deux roues à l’avant (qui supportent le caisson pour le chargement, placé à l’avant) et le conducteur est assis à l’arrière.
La compagnie prend le nom d’Autocars and Accessories pour le distribuer et celui-ci est un succès. En 1907, une version «passager» offrant deux places est lancée, la A.C. Sociable, le conducteur et le passager sont assis côte-à-côte.
Les locaux d’Auto Carriers Ltd deviennent trop petits pour satisfaire toutes les commandes. L’entreprise doit donc trouver de nouveaux locaux pour poursuivre sa production. L’entreprise s’installe alors en 1911, dans de plus grands espaces dans l’usine de Ferry Works, à Thames Ditton High Street, dans le Surrey. Cette nouvelle installation est d’ailleurs toute proche de la piste du circuit de Brooklands. C’est de ces nouveaux ateliers que sortiront les premières AC à quatre roues qui adoptent, dans le même temps, le nouveau logo de la marque, les lettres « AC ». La première date de 1913, un petit roadster à moteur 4 cylindres 10 HP sportif à deux places qui ne sera produit qu’à peu d’exemplaires, une centaine environ, la Première Guerre mondiale stoppant son évolution.
LE MOTEUR D’ABORD
Durant la première guerre mondiale, l’activité principale devint la production d’obus, même si AC continuait à construire quelques automobiles.
La reprise se fit en 1919 avec de nouveaux modèles dotés de moteur 10 et 12 HP et un 6 cylindres 16 HP.
Ce moteur, de 1.991 cm3, sera présenté au Salon de Londres. De facture très moderne : bloc en aluminium chemisé, carter d’huile en aluminium et culasse en fonte, vilebrequin sur quatre paliers et, surtout, un arbre à cames en tête. Il sera d’ailleurs produit jusqu’en 1963 et détient un record de longévité, derrière le boxer de Volkswagen.
Sir Selwyn Francis Edge, passionné de bicyclette, et d’automobile, après s’être lancé dans l’importation de marques françaises décidera d’entrer dans l’affaire AC et en deviendra le propriétaire en 1922.
LA COMPETITION
Dès son arrivée, Edge pousse la firme vers la compétition et les records en employant le 4 cylindres et le prototype du 6 cylindres après l’avoir amélioré et fiabilisé. Dès 1922, la compétition devient donc l’arme publicitaire d’AC Ltd. Le 24 novembre 1922, J.A. Joyce bat tous les records de vitesse pour « voitures légères » à plus de 160 km/h de moyenne sur le circuit de Brooklands, au volant d’une AC 4 cylindres 1.500 cm3 16 soupapes. Son meilleur tour sera chronométré à 168 km/h.
La suite n’rest qu’un très longue série de records battus, qu’il s’agisse d’endurance ou de performance.
Avec le record des 24 Heures de 1924, le moteur AC a démontré sa fiabilité et la nouvelle AC Six son efficacité et sa qualité.
En 1928, AC abandonne la production des 4 cylindres. La production se concentre donc sur cinq modèles 6 cylindres présents au nouveau catalogue. Le moteur 6 cylindres, conçu dix ans plus tôt, a été porté en 1923 de 1.477 à 1.991 cm3. Il développe alors 40 chevaux à 3.000 tr/mn, mais son potentiel est évident. Il sera amélioré pendant trente ans.
L’année 1928 est un millésime clef pour la 6 cylindres. Au Salon de Londres, AC propose cinq modèles de carrosserie : un cabriolet désigné Aceca, une torpédo et une conduite intérieure sur châssis long, un coupé deux portes et, la plus belle, un type de sport appelé Montlhéry, en souvenir des records. Sur ce dernier, le 2 litres est alimenté par tois carburateurs SU et les 66 chevaux emmènent la voiture à 136 km/h, vitesse garantie par l’usine. A cette époque, AC Cars fait partie des plus grands constructeurs d’automobiles de Grande-Bretagne.
Après la liquidation suite à la catastrophe du « jeudi noir » de 1929, ce sont les frères William A.E. et Charles F. Hurlock qui feront revivre la marque AC Cars en 1930.
En 1931, l’usine reprend la production de la Magna, présentée fin 1928, en conservant le châssis de la Six, le moteur 2 litres et la boîte-pont, formule qui ne séduit guère les clients.
Soutenue par les résultats des 6 cylindres 2 Litres dans diverses compétitions, notamment dans le RAC et au Monte-Carlo, la firme ne sombre pas mais au contraire, reste stable puis prospère. En 1933, quatre voitures sont engagées au RAC et le succès est encore au rendez-vous. AC Cars s’empare de tous les prix. La Seconde Guerre met un terme à la production d’automobiles et la firme se consacre alors à l’effort de guerre en produisant des équipements pour la lutte anti-incendie, des pièces pour ‘aviation, des camions radar, des lance-flammes et des armes à feu.
La production reprendra en 1947, toujours avec le Coupé 4 places AC 6 cylindres 2 Litres. La firme décroche également un contrat avec le gouvernement pour construire des véhicules pour handicapés à carrosserie en fibre de verre, avec des moteurs BSA.
En 1952, Davis Cliff, pilote amateur qui court sur MG Cooper, dont il a lui-même dessiné la carrosserie en s’inspirant de la superbe Ferrari 166 MM Touring 1949, désire une voiture plus puissante et pense au moteur Bristol 2 litres. Il se tourne vers John Tojeiro qui va lui réaliser un châssis de type échelle à longerons tubulaires. Davis reprendra la carrosserie de la MG, légère et particulièrement réussie. Tojeiro a adapté au châssis des des suspensions à 4 roues indépendantes (une copie conforme de celles de la Cooper qui d’ailleurs, s’inspira de celles de Fiat). Par l’intermédiaire d’un Ernie Bailey, Tojeiro rencontra Derek Hurlock et son oncle Charles. et ils se seraient mis d’accord pour produire le châssis conçu pour Davis Cliff. Tojeiro touchera 5 Livres Sterling de royalties sur tous les roadsters AC. La voiture sortira des ateliers de Thames Ditton en octobre 1953.
Présentée au Salon de Londres à Earls Court, la nouvelle AC Ace est alléchante, mais chère par rapport aux Austin-Healey et Triumph, disposant de performances quasi identiques. Elle sera cependant construite à 225 exemplaires entre 1953 et 1963. Ce sera un beau succès même si AC s’attendait à en vendre beaucoup plus.
En 1954, AC complète sa gamme et présente le Coupé Aceca, vedette du Salon de Londres. Plus lourd que le roadster, le Coupé se montre cependant plus rapide que le roadster. Il en sera construit 154 exemplaires entre 1954 et 1962. Ces deux modèles seront disponibles, au cours de toute leur production.
Suite aux conseils de Rudd, les Hurlock se sont décidés de proposer une version AC Ace dotée du moteur Bristol 2 litres pour lequel elle a été initialement conçue. Avec 105 chevaux, elle atteint alors les 200 km/h. Elle s’adresse alors aux plus sportifs. Certaines versions seront poussées à 150 chevaux. En 1957, elle se dote de freins à disque. En avril 1956 elles deviennent donc des Ace Bristol et Aceca Bristol. Entre 1956 et 1961, AC produira 463 roadsters et 172 coupés. En 1959, les roadsters seront disponibles avec un hard-top en fibre de verre.
Lorsque la firme Bristol Aeroplane Company annonce qu’elle cessera la production de ses moteurs en 1961, AC se retrouve devant un gros problème. Elle tentera de trouver une solution pour l’avenir et se tournera vers Daimler et son V8 2,5 litres. Les contacts seront cependant rompus lorsque Jaguar rachètera Daimler en 1960. Jaguar refusera alors de vendre les V8 2.5Litres à A.C. Du coup, c’est encore Ken Rudd qui va venir au secours d’AC en proposant d’utiliser le 6 cylindres 2,6 litres 90 chevaux de la Ford Zephyr/Zodiac. Préparateur également, Rudd cumulant les emplois, il a déjà tiré 170 chevaux de ce moteur sur certains modèles de compétition. La Ace devient alors Ace 2.6L. Seuls 7 exemplaires verront le jour entre 1961 et 1962. C’est, selon les amateurs, la plus séduisante des AC Ace. Très rare, donc très recherchée, elle servira de base à la Cobra qui se reconnaîtra à ses passages de roues élargies.
En 1959, le pilote texan Carroll Shelby remporte les 24 Heures du Mans sur Aston-Martin doit renoncer à la compétition à la fin de la saison. La passion pour le sport mécanique restant intacte, il décide de créer sa propre voiture de compétition et de la confier à des pilotes au coeur plus solide que le sien. Dans ce but, il cherche un bon châssis pour y loger un gros moteur américain V8 bourré de chevaux. A cette époque, les voitures britanniques jouissent d’une bonne réputation et Carroll Shelby se souvient de la petite Ace d’AC Cars Ltd. Cette dernière lui semble alors appropriée pour réaliser son projet. Il contacte alors la firme anglaise qui, privée du moteur Bristol, voit dans cette proposition une issue à ses problèmes. La proposition d’installer un moteur V8 sur la Ace est séduisante et les Hurlock s’engage à fournir à l’américain les châssis qu’il désire dès qu’il aura trouver un moteur. C’est ainsi que naîtra la Shelby Cobra 260, première d’une série légendaire….
Mais cela est que autre histoire !
